Pour que l'approche soit au plus près des conditions réelles, la formation se déroulait en présence des services préfectoraux de l'Office Français de la Biodiversité (OFB) et de la Direction Départementale des Territoires (DDT), sur le site de la carrière de Maroncelli à Piolenc, qui avait mis gracieusement son terrain à disposition. Durant ces deux journées, les spécialistes ont tout d'abord revu l’ensemble des contraintes opérationnelles et techniques liées à la gravité de la pollution (déversement accidentel, écoulement lors d’incendie….) afin de prendre en compte la mission attendue.
Les sapeurs-pompiers ont ensuite pris part à la mise en pratique, avec comme première étape l’analyse de l’ensemble des moyens et contraintes de la zone impactée, afin de mettre en œuvre un « chantier de dépollution ». Ils ont ainsi déterminé les lieux de pose des différents types de barrages (qui peuvent s’effectuer au niveau d'une buse sur la route, d'un fossé, d'un cours d'eau, canal, fleuve, rivière, étang...).
Enfin, après avoir déposé à proximité le matériel adapté à la situation et au site, les sapeurs-pompiers ont établi les divers chantiers, en gardant à l'esprit la protection des écosystèmes, de la faune, la flore, etc. Tout ce travail s'effectue en lien et appui de l'OFB, de la DTT, des exploitants concernés par la pollution et du pollueur, si identifié.
Pour rappel, le Vaucluse compte près de 120 sapeurs-pompiers spécialisés en risques chimiques et biologiques dans le département. Ces équipes procèdent régulièrement à des interventions pour des pollutions, en plus des autres interventions à caractère chimique.